Alerte sécheresse renforcée pour la « Moselle amont et Meurthe »
prolongée jusqu’au 31 octobre 2018
L’arrêté préfectoral est téléchargeable ici
Le comité départemental sécheresse, composé de représentants des services de l’État (DREAL, ARS, agence française pour la biodiversité, Voies Navigables de France, SDIS, DDT, forces de l’ordre), de Météo France et de la Métropole du Grand Nancy s’est réuni pour la quatrième fois ce vendredi 28 septembre en préfecture de Meurthe-et-Moselle afin de réaliser un point de situation de la ressource en eau dans le département.
L’absence de précipitations notables ces dernières semaines, conjuguée à des températures restées estivales depuis début septembre, conduit à accentuer la baisse générale des débits de tous les cours d’eau dans le département constatée depuis le mois de juillet.
En raison de l’aggravation constatée de la baisse du niveau des cours d’eau, Eric FREYSSELINARD, préfet de Meurthe-et-Moselle, a placé en alerte renforcée le département par arrêtés préfectoraux. Sur trois niveaux de restrictions liées à la sécheresse, nous venons de passer au niveau 2 pour l’ensemble des zones de gestion. Cette décision implique des restrictions particulières sur les usages de l’eau, que ce soit pour les particuliers, les collectivités, les industriels, etc.
Ainsi les particuliers et les collectivités sont soumis, à compter de vendredi 28 septembre 2018, aux mesures de restriction suivantes :
- tout prélèvement dans un cours d’eau à des fins non autorisées est interdit,
- tout prélèvement par le biais de forage doit être reporté à la fin de la période de sécheresse,
- l’arrosage des jardins, des pelouses, des massifs floraux, des potagers, des espaces verts et des espaces sportifs est interdit de 10h à 18h,
- le lavage des véhicules à domicile est interdit, il est obligatoire d’aller en station professionnelle,
- la vidange des piscines privées dans le milieu naturel est interdit, la vidange des plans d’eau est interdite,
- le lavage des voiries et des trottoirs est limité au strict nécessaire.
Les maires sont chargés de veiller au respect de ces règles. Les contrevenants aux dispositions de l’arrêté préfectoral s’exposent à une peine d’amende allant jusqu’à 1 500€ voire 3 000€ en cas de récidive, mais la préfecture compte sur le civisme de nos concitoyens pour respecter ces mesures.