Le comité départemental sécheresse, composé de représentants des services de l’État, de Météo France et de la Métropole du Grand Nancy s’est réuni le jeudi 1e août en préfecture de Meurthe-et-Moselle afin de réaliser un point de situation de la ressource en eau dans le département.
L’absence de précipitations notables ces dernières semaines, conjuguée à des températures estivales, conduit à accentuer la baisse générale des débits de tous les cours d’eau dans le département constatée depuis le mois de juillet. Les services de l’État ont procédé cette semaine à des analyses de suivi sur toutes les stations.
En raison de l’aggravation constatée de la baisse du niveau des cours d’eau, Eric FREYSSELINARD, préfet de Meurthe-et-Moselle, a placé en alerte renforcée le département par arrêtés préfectoraux. Sur trois niveaux de restrictions liées à la sécheresse, nous venons de passer au niveau 2 pour l’ensemble des zones de gestion. Cette décision implique des restrictions particulières sur les usages de l’eau, que ce soit pour les particuliers, les professionnels, les collectivités, les industriels, etc.
Ainsi les particuliers et les collectivités sont soumis, à compter du jeudi 1er août 2019, aux mesures suivantes:
– L’arrosage des jardins, des pelouses, des massifs floraux, des potagers, des espaces verts et des espaces sportifs est interdit de 9h à 20h;
– Le lavage des véhicules à domicile est interdit, il est obligatoire d’aller en station professionnelle;
– Le remplissage (même partiel) et la vidange en milieu naturel des piscines privées est interdit, la vidange des plans d’eau est interdite;
– Le lavage des voiries et des trottoirs est limité au strict nécessaire;
– Le contrôle des bornes incendie est interdit;
– Tout prélèvement dans un cours d’eau à des fins non autorisées est interdit;
– Tout prélèvement par le biais de forage doit être reporté à la fin de la période de sécheresse;
– L’abreuvage du bétail par prélèvement dans un cours d’eau est interdit sans autorisation du service environnement de la DDT.
Les services de l’État et les maires sont chargés de veiller au respect de ces règles. La préfecture compte sur le civisme de nos concitoyens pour respecter ces mesures. Les contrevenants aux dispositions de l’arrêté préfectoral s’exposent à une peine d’amende allant jusqu’à 1 500€ voire 3 000€ en cas de récidive.
L’arrêté préfectoral est téléchargeable ici